Comme chaque printemps depuis une vingtaine d’années, les membres de la communauté universitaire strasbourgeoise exposent leurs œuvres. Vous êtes invités à les découvrir à la Maison des personnels, 43 rue Goethe, jusqu’au 14 juin et à voter pour celle que vous préférez.
Inaugurée le 3 juin en présence de 150 personnes dont le président Alain Beretz, l’exposition artistique organisée par le Spacs réunit une centaine d’œuvres réalisées par une quarantaine de personnels de l’Université de Strasbourg, du CNRS, de l’Inserm et par des étudiants. Cette édition 2013, sur le thème de « minuscule », est visible tous les jours jusqu’au vendredi 14 juin, de 10 h à 18 h la semaine et de 14 h à 18 h le week-end.
Un vote par visiteur
Chaque visiteur vote pour son œuvre préférée en glissant dans une urne le numéro de celle-ci inscrit sur un petit papier rose. Les dix œuvres ayant obtenu le plus de suffrages feront l’objet d’une étude par un jury. Composé d’artistes, de membres du Spacs, du Caes du CNRS et du SVU, ce jury décernera le prix de l’œuvre 2013. Ce sera le septième puisque le concours a été mis en place à partir de 2007.
Créée au début des années 1990 par Monique Douvier avec le soutien du secrétaire général de l’Université Louis Pasteur, Jacques Soulas, l’exposition s’est tenue la première fois dans la salle des conseils de l’Institut Le Bel. Elle s’est ensuite installée définitivement à la Maison des personnels au 43 rue Goethe. Elle est désormais organisée par le Spacs où la cheville ouvrière en est actuellement Brigitte Martz.
Vous aussi, exposez vos œuvres !
La directrice du Spacs, Michèle Kirch, a noté que l’édition 2013 accueillait beaucoup de nouveaux exposants. « Le bouche à oreille commence à fonctionner ! » Alors si vous souhaitez également exposer vos œuvres, il vous faudra patienter jusqu’à l’année prochaine.
Fanny Del
Un fonds de livres et de cartes appartenant originellement à la Bibliothèque nationale universitaire (BNU) de Strasbourg, transféré de la capitale alsacienne à Göttingen pendant la Seconde Guerre mondiale, a été fortuitement redécouvert.
Une cérémonie a marqué, jeudi 23 mai 2013, la restitution officielle d’une partie des collections de la BNU, transférées à Göttingen à l’automne 1944. « Il s’agit de deux ouvrages, dont un en deux volumes, consacrés aux arts déco orientaux et de quatre cartes, qui font partie d’une série de plus de 4000 autres qui suivront d’ici à l’ouverture de la BNU en 2014 », confie Daniel Bornemann, en charge de la réserve à la BNU. Ces 4000 cartes complèteront un ensemble qui en comptera plus de 6000 en tout. Elles dessinent la topographie de l’Empire allemand au 1 : 25 000.
Un projet de recherche sur les spoliations nazies initié par la bibliothèque de l’université et de l’État de Basse Saxe à Göttingen et soutenu par le service de recherche en provenance de Berlin a permis la redécouverte de ce fonds.
Une histoire oubliée
« Les documents ne sont pour le moment pas visibles pour le public mais seront traités de la même manière que tous les autres documents de la BNU et consultables dans les mêmes conditions », affirme Daniel Bornemann. En attendant, une brochure bilingue, intitulée De Strasbourg à Göttingen : retour sur une histoire oubliée, a été réalisée conjointement par les conservateurs de la BNU et leurs homologues de la bibliothèque de Göttingen.
« Il faut savoir que tous les documents disparus durant la période 1940-1945 n’ont pas été retrouvés. Les réserves de la BNU contiennent encore, parmi les manuscrits, quelques tristes fantômes indiquant "disparu, récolement 1947"», indique Daniel Bornemann dans la brochure. Preuve que l’aventure du fonds de la BNU à Göttingen ne constitue qu’un chapitre particulier d’une histoire plus importante qui attend encore d’être totalement explorée.
F. A.
Comment la science s’exprime-t-elle sur Facebook ? Pourquoi certaines pages scientifiques comptent jusqu’à 200 fois moins de fans que d’autres ? Y a-t-il une recette pour réussir à fédérer un public des sciences sur ce réseau ? Les institutions sont-elles à la traîne ? Petite analyse avec les étudiants du master communication scientifique de l’Université de Strasbourg.
Les étudiants de l’UE libre « Théâtre de sciences » présenteront le résultat de leur atelier « Parole(s) » jeudi 18 juin 2013 à 20 h au Théâtre national de Strasbourg (salle Gignoux).
Cette UE libre consiste à mener un chantier dramaturgique mêlant les regards du scientifique, de l'artiste et de l'étudiant, et débouchant sur une présentation publique d'un objet scientifique et/ou technique controversé. La mise en scène de ce dernier sous le regard critique de tous permettra de mieux en cerner les enjeux scientifiques et sociétaux.
Dans le cadre du Labex Groupe de recherche expérimentales sur l'acte musical (Gream), Pierre Michel, responsable du laboratoire, a traduit une partie du nouveau volume français des écrits de György Ligeti, intitulé L'atelier du compositeur, pour les éditions Contrechamps de Genève.
Dans ce volume d’écrits faisant suite aux Neuf essais sur la musique publiés antérieurement, György Ligeti (1923-2006) nous fait entrer dans son atelier de compositeur. Se trouvent ici réunis non seulement tous les textes qu’il a consacrés à ses œuvres, mais aussi tous ses écrits autobiographiques. Le regard porté sur une vie mouvementée ou sur sa judéité, les souvenirs et les prises de position polémiques, les commentaires d’une étonnante précision sur ses propres compositions, témoignent tous d’une extrême lucidité, celle d’un artiste ballotté par les vents contraires de l’histoire, partagé entre plusieurs pays et plusieurs cultures, mais toujours suprêmement libre. Représentant critique d’une avant-garde musicale qu’il n’a cessé de bousculer, cet ennemi acharné de toute idéologie, qu’elle fût politique ou esthétique, fut un artiste à la fois rigoureux et plein d’une fantaisie débridée, un penseur et un artisan. Ses textes constituent un témoignage précieux et une source indispensable d’informations.
Un troisième recueil, consacré à ses essais et à ses réflexions esthétiques, viendra clore cette édition complète des écrits de György Ligeti.
L'exposition « Monochromes 3 » de la plasticienne Natacha Caland se tiendra du 14 juin au 14 septembre 2013 au Collège doctoral européen. Le vernissage aura lieu vendredi 14 juin à 18 h.
Natacha Caland a une double formation de musicienne (licence de musicologie de l’Université de Strasbourg) et d’architecte (diplôme d’architecture de l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg) et se consacre aujourd’hui exclusivement à ses recherches plastiques et à la production de ses tableaux-sculptures issus d’une recherche sur les trames à partir d’éléments en bois en nombre aléatoire ou déterminé, généralement plusieurs centaines pour un tableau.
Seuil-Lab a présenté une installation / performance réunissant danse, musique, vidéo et télétransmission en direct de l'Observatoire astronomique Cerro Tololo au Chili du 15 au 22 avril 2013 à l'Atrium.
Un seuil de rencontres, d’interactions et d'échanges au-delà des limites de l'espace, du temps et de la matière a été développé pendant une semaine de résidence, de création et de recherche du 15 au 22 avril 2013 au bâtiment Atrium de l'Université de Strasbourg.
Les chercheurs, artistes et techniciens de l'Université de Strasbourg accompagnés par le groupe de musique Sombonoria et les artistes invités de Konic Thtr sont devenus, le temps d'une soirée, des passeurs de rêves entre le ciel et la terre, entre Strasbourg et l'Observatoire Cerro Tololo.
Investissements d'avenir à l'Université de Strasbourg
25 M€ de dotation annuelle dont :
• 16 M€ pour les leviers Idex
• 9 M€ pour les Labex
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 19 juin midi pour une parution le vendredi 21 juin 2013.
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