Université, composantes et services
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Langues et cultures étrangères : la petite tour de Babel de l'université

Bernard Genton, doyen de la Faculté des langues et des cultures étrangères depuis octobre 2009, évoque la grande variété de sa composante et les défis auxquels il est confronté.

Pouvons-nous, d’abord, distinguer votre Faculté de l’UFR des langues et sciences humaines appliquées (LSHA) ?
Ce sont deux composantes qui ont pour vocation d’enseigner les langues mais à l’UFR LSHA, ce sont les langues appliquées à des métiers tandis que nous proposons une formation en langues, littératures et civilisations étrangères. Je déplore cette séparation et je souhaite qu’à terme les deux composantes se rapprochent. L’Unistra devrait d’ailleurs, d’ici 2015, mettre sur pied une grande Faculté des langues avec trois pôles : Langues et cultures étrangères, LEA et Langues pour spécialistes d’autres disciplines (Lansad), ce dernier élément restant à constituer. Nous commencerions par la création d’une entité Lansad, mission qui devrait prendre un an environ. Dans un deuxième temps, nous entamerions les pourparlers en vue de la construction du nouvel ensemble.

Quelles nouveautés allez-vous proposer pour la rentrée 2013 ?
Il y aura trois grandes nouveautés. Deux nous sont propres : une licence de chinois – la seule dans le Grand Est – et une licence Europe du Nord. Ces deux nouvelles formations ont été difficiles à mettre en place car nous travaillons à moyens constants mais nous souhaitions tout de même poursuivre une dynamique enclenchée il y a quelques années. Concernant la troisième nouveauté, il s’agit de la licence Humanités* organisée avec les facultés de lettres, de philosophie et de sciences historiques. Ce sera une formation exigeante et pluridisciplinaire, nous en attendons beaucoup.

Votre faculté accueille de nombreux étudiants : quels sont les avantages et les inconvénients ?
Avec plus de 2000 étudiants inscrits, nous sommes en effet la quatrième composante de l’université en termes d’effectifs. Mais ce qui rend notre Faculté très intéressante, c’est la grande variété des langues et des cultures qui y sont enseignées. Nous sommes comme une tour de Babel en miniature ; dans les couloirs, on peut entendre beaucoup de langues différentes, 25 au total. Cette coexistence est stimulante même si elle peut aussi être difficile à gérer avec une organisation en 18 départements. Celle-ci pourrait être simplifiée mais c’est compliqué de mutualiser des enseignements dans des langues qui n’ont rien à voir entre elles. 

Cette variété se retrouve-t-elle aussi dans la recherche ?
Nous avons effectivement une intense activité de recherche avec plus de 80 enseignants-chercheurs et quatre équipes de recherche. Si deux d’entre elles sont spécialisées, les anglicistes et les germanistes, les deux autres sont pluridisciplinaires et regroupent des aires géographiques plurielles qu’il s’agisse du groupe d’études orientales (Géo) ou de l’équipe des romanistes (Cher). Il y a toujours beaucoup de colloques, de conférences et de journées d’études dans notre faculté. 

Que font vos étudiants une fois diplômés ?
Une certaine partie de ceux qui apprennent l’anglais, l’allemand et l’espagnol, se destinent à l’enseignement mais la réforme des écoles supérieures du professorat et de l’éducation, que je trouve précipitée, va changer la donne et certains étudiants risquent de nous échapper !
En dehors de ceux-là, nos meilleurs éléments se dirigent vers la recherche, puisque nous avons actuellement une centaine de doctorants. Mais nous offrons des débouchés assez larges. Pour preuve, une de mes étudiantes a été retenue dans le cadre de l’opération Phénix. Je dois dire que j’apprécie tout particulièrement ce dispositif qui cherche à démontrer que toute bonne formation ouvre sur toutes sortes de métiers, et, en ce qui nous concerne, sur autre chose que l’enseignement ou la recherche. Je suis convaincu qu’un linguiste peut faire un excellent banquier et que nos bons étudiants peuvent apporter beaucoup au monde de l’entreprise ou des organisations.

Vous déplorez cependant que peu de vos étudiants aillent à l’étranger ?
Nous avons effectivement un gros problème de mobilité sortante. Nous essayons donc de convaincre nos étudiants. Dans le cadre de la licence Langues et inter-culturalité, ils sont obligés de faire des séjours, même courts, à l’étranger. Nous proposons aussi des postes de lecteurs ou d’assistants dans des établissements étrangers. Depuis deux ou trois ans, nous avons constaté certains progrès mais cela ne suffit pas. En tout cas, c’est un dossier que nous suivons de très près. 

Propos recueillis par Floriane Andrey

*En savoir plus : article p. 5 du n°18 du magazine Savoir(s)

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La communauté universitaire s’approprie son patrimoine

Visiter l’Observatoire, le Palais U, le Jardin botanique ou le Musée de minéralogie avec une vingtaine de collègues pendant la pause déjeuner, voilà le nouveau format d’activités que propose le Spacs aux membres de la communauté universitaire.

Une fois n’est pas coutume, ce mardi 28 mai, le soleil brille au-dessus du jardin, pour le plus grand plaisir des grenouilles qui se dérouillent bruyamment la voix. Une vingtaine de personnes entourent Monique Lang, guide bénévole de l’Association des amis du Jardin botanique de Strasbourg. Celle-ci est chargée de leur faire visiter le jardin. Une visité privée (puisqu’à cette heure, le musée végétal est encore fermé au grand public) d’un des plus charmants lieux du campus historique de l’université.
« Je suis venue parce que j’adore ce jardin, j’y ai de très beaux souvenirs, explique Brigitte Got, responsable administrative de la Faculté de chimie. Que la visite soit guidée est vraiment un plus pour moi et j’apprécie la simplicité qu’il y a à caser ce moment de détente et de convivialité entre midi et deux ». Monique Lang apporte à la visite des connaissances plutôt pointues en matière de botanique, et semble incollable sur l’histoire du jardin, depuis sa création jusqu’à nos jours. Sa visite est passionnante, bien qu’elle estime qu’une heure, c’est un peu court pour visiter correctement le Jardin botanique…

La suite en 2013-2014 ?

Les visiteurs sont des personnels de l’université, invités à cette visite par le Service pour la promotion de l’action culturelle et sociale (Spacs), qui a imaginé ce nouveau format d’activités, déjà testé deux fois avec succès (l’Observatoire et le Musée de minéralogie). « Toutes les visites étaient complètes peu de temps après l’ouverture des inscriptions, se félicite Esther Marini, membre du bureau du Spacs, qui participait par ailleurs à cette visite du Jardin botanique. L’idée est de favoriser la connaissance du patrimoine universitaire par les membres de la communauté. Finalement, les gens connaissent surtout le bâtiment où ils travaillent, voire l’étage où est leur bureau. Le créneau de midi à deux permet de profiter des visites sans gros effort d’organisation ». Une dernière visite est programmée avant l’été : au Palais universitaire le 21 juin. Inutile de s’inscrire, c’est déjà complet… Mais au vu du succès de l’opération, on peut prédire qu’il y aura une suite en 2013-2014.

Caroline Laplane

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Cécile Geiger, nouvelle directrice de la Fondation des presses universitaires de Strasbourg

Cécile Geiger dirige, depuis le 20 mai 2013, la Fondation des presses universitaires de Strasbourg.

Après une maîtrise d'histoire à l'Université Paris IV Sorbonne, Cécile Geiger s'est formée aux sciences de gestion à l'Université Paris IX Dauphine. Depuis, elle a travaillé dans diverses maisons d'édition pendant 20 ans : d'abord aux éditions Eyrolles en tant que responsable éditoriale et ensuite chez Nathan où elle a réalisé des ouvrages parascolaires et développé des collections universitaires en histoire et géographie.
Avant de venir à Strasbourg, elle occupait le poste d'adjointe à la direction éditoriale aux éditions Glénat à Grenoble dans le domaine des beaux livres sur la montagne, la mer, les voyages et la patrimoine. « J'ai été vivement intéressée par le poste proposé par la Fondation car ce qui me plaît est de publier des ouvrages papier et numérique dans un milieu actif dans la diffusion des savoirs et l'université est un milieu stimulant », confie Cécile Geiger, aussi attirée par l'Alsace, région d'origine de son père.
En tant que directrice de la Fondation des presses universitaires de Strasbourg, elle définit avec le conseil de gestion l'orientation de la politique éditoriale papier et numérique et met en œuvre sa réalisation. Elle organise aussi la diffusion et la distribution des produits éditoriaux et leur promotion.

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Cérémonie de remise de diplômes pour la promotion 2012 du master d’informatique

Le département d’informatique de l’UFR de mathématique et d’informatique a organisé, vendredi 24 mai 2013, sa traditionnelle cérémonie de remise de diplômes pour les étudiants de master 2 d’informatique – promotion 2012.

Quarante-quatre étudiants (sur 64), accompagnés de leurs proches, se sont vus remettre leur diplôme par leur responsable de filière, ainsi qu’une écharpe aux couleurs du master, symbole de leur réussite. Les 4 majors de la promotion ont également reçu un e-book pour les féliciter de leurs résultats.
La cérémonie s’est tenue dans la prestigieuse aula Marc-Bloch du Palais universitaire et a réuni plus d’une centaine de personnes, dont les enseignants de la formation, les chefs d’entreprises partenaires, les maîtres d’apprentissage (les master GPI et master ILC sont ouverts à l’apprentissage), et quelques autres invités de l’université.
Le président de l’Unistra était représenté par Thierry Vandamme, vice-président délégué à la formation tout au long de la vie, et la Ville et Communauté urbaine de Strasbourg par Mme Michèle Seiler. Tous les acteurs concernés de l’UFR de mathématique et d’informatique, du département d’informatique et l'amicale des informaticiens de l'université de Strasbourg étaient également présents.  

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Des apprentis chimistes à l'ECPM

Dans le cadre des Cordées de la réussite, une classe de collégiens de 5e du collège Sophie-Germain a été reçue à l’École de chimie, polymères et matériaux (ECPM) de Strasbourg vendredi 31 mai 2013 de 10 h à 12 h.

Une fois les lunettes sur le nez et la blouse enfilée, ils se sont attaqués à la chromatographie de l’enrobage des M&M’s ou du sirop de menthe, afin de déterminer ce qui se cache derrière de si vives couleurs. Ils ont assisté à des réactions chimiques « débordantes », gonflé des ballons à la carboglace, rendu le caoutchouc plus cassant que du verre ou encore fait participer des petits ours en gélatine à des réactions d'oxydoréduction. Toutes ces expériences ont été réalisées en petits groupes avec les étudiants de deuxième année du cycle préparatoire intégré (CPI A).

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Panorama de la cybercriminalité du Clusif 2012

Le CERT Osiris, structure informelle d'experts chargés de traiter les incidents de sécurité, a accueilli, jeudi 30 mai à l'Université de Strasbourg, le panorama de la cybercriminalité 2012 du Club de la sécurité de l'information français (Clusif).

À l'initiative du Clusir-Est et avec l'aide du CERT Osiris, le panorama de la cybercriminalité du Clusif a eu lieu jeudi 30 mai 2013 dans les locaux de l'université. Cette manifestation s'est imposée depuis plusieurs années comme un événement incontournable dans le monde de la sécurité de l'information. Elle a permis de dresser le bilan de l'année écoulée en matière de cybercriminalité mais également en matière d'événements sociétaux et accidentels en relation avec la sécurité de l'information.
Les experts du Clusif ont présenté tous les faits sélectionnés de l'année 2012 qui ont marqué l'actualité et qui auront des répercussions en 2013. Cette conférence a été l'occasion de revenir sur les sujets d'actualité très médiatisés ou restés dans l'ombre qui présentent un intérêt vis-à-vis de la sécurité de l'information. Les sujets abordés ont été entre autres la professionnalisation des offres de services en matière de piratage sur internet ou encore l'étude d'incidents informatiques qui ont eu des répercussions importantes dans le monde réel.

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Réunions institutionnelles : calendrier 2012-2013

06/2013
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;25
<strong>Conseil des études et de la vie universitaire - Cévu</strong>
14 h - Lundi
&nbsp;17
<strong>Conseil scientifique - CS</strong>
14 h 30 - Mercredi
&nbsp;26
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14 h 30 - Mardi
&nbsp;18

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Liens vers les lettres électroniques utiles